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PRESENTATION  DE L'ASSOCIATION

Qui sommes nous?

Nous sommes une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, ayant pour titre : P.E.N.S.E.E.
Elle a été créée en Février 2020 par des habitants de Pompignac en Gironde afin de développer des actions locales concrètes.

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Nos objectifs

L’association PENSEE, a pour objet :

  • La protection de l’environnement et des équilibres fondamentaux de la biosphère : espaces naturels, eau, air, sols, paysages et cadre de vie dans une perspective de développement soutenable.

  • Veiller à l’aménagement harmonieux et équilibré du territoire et de l’urbanisme.

  • Promouvoir et participer à la lutte contre toutes les formes de pollution et de nuisances en considérant notamment leur impact sur la santé humaine et la biomasse.

  • Veiller au respect des réglementations dans le domaine de l’environnement, de la nature, de l’agriculture, de l'alimentation, de l'énergie, de la gestion des déchets, de l'urbanisme, de la publicité,  de la sécurité, de la santé, du cadre de vie et œuvrer à leur amélioration.

  • Promouvoir et participer à la défense, l’information, l’éducation et la sensibilisation des citoyens, des consommateurs et des usagers dans ces domaines.

  • Elle exerce ses activités sur l’ensemble du territoire de la République ainsi qu’en dehors de ses frontières au moyen notamment d’actions devant toutes les juridictions, administrations, organisations nationales ou internationales.

Programme local d'actions en faveur du développement durable

  • Eduquer et sensibiliser les Pompignacais de tous les âges au développement durable.

  • une stratégie de sécurité alimentaire et d’autosuffisance matérielle.

  • Développer un partenariat de proximité et de circuits courts pour l’approvisionnement.

  • Développer  des compétences sur l’économie énergétique.

  • Développer des compétences sur le zéro déchet et le recyclage.

  • Développer la prévention de la santé.

  • Protéger les espaces naturelles et la biodiversité, veiller à la cohérence urbaine.

  • Cultiver et développer un savoir respectueux de la nature et des êtres vivants.

  • Soutenir la démarche citoyenne pour la solidarité, la coopération, l’entraide.

  • Redonner la capacité à l’humain d’être acteur de sa qualité de vie.

  • Susciter l’adhésion à l’action collective intergénérationnelle.

PENSEE

Un levier d'amélioration de la qualité de vie locale

PENSEE

Un levier d'amélioration de la qualité de vie locale

L’association PENSEE  vise l’amélioration et la préservation de la qualité de vie locale en lien avec le développement durable. Elle constitue une mise en cohérence des différentes compétences des citoyens de la commune pour le bien de tous. C’est un outil de communication et d’éducation sur l’ensemble des thèmes du développement durable.

Elle offre un espace qui permet au citoyen de devenir acteur du développement durable de la commune de Pompignac.

Nous développerons donc nos actions selon trois catégories :

Pourquoi PENSEE?

Au sens large, la pensée est une activité psychique, consciente dans son ensemble, qui recouvre les processus par lesquels sont élaborés, en réponse aux perceptions venues des sens, des images, des sensations, des concepts que l'être humain associe pour apprendre, créer et agir.

 

C'est aussi, une représentation psychique, un ensemble d'idées propres à un individu ou à un groupe, une façon de juger, une opinion (façon de penser), un trait de caractère (avoir une pensée rigoureuse), etc.

Souvent associée au célèbre cogito ergo sum, locution latine signifiant « Je pense, donc je suis », employée en français par Descartes dans le Discours de la méthode (1637), la notion de pensée est aussi un héritage de l'Antiquité, philosophie antique grecque et romaine, et traditions judéochrétiennes.

Dans Le Sophiste, Platon définit la pensée comme "discours intérieur que l'âme tient en silence avec elle-même" (263d et sq, trad. Chambry). Et dans le Théétète, il l'avait déjà définie comme "discours que l'âme se tient à elle-même sur les objets qu'elle examine" (189e et sq, trad. Chambry). La caractéristique essentielle de la pensée est donc la réflexivité ("avec elle-même", "à elle-même").

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La Pensée sauvage ou Pensée tricolore (Viola tricolor) est une espèce de plantes herbacées, commune dans toute l'Europe, de la famille des Violaceae. Elle est recherchée pour la délicatesse de sa fleur.

C'est l'ancêtre de la pensée cultivée. Le terme de pensée est antérieur au début de la culture des pensées. C'était une dénomination alternative, qui renvoyait à la signification symbolique de la violette, d’après le langage des fleurs

Viola tricolor est annuelle, pluriannuelle ou même vivace. Elle est commune à peu près partout sur le continent eurasiatique, près de la mer ou à l'intérieur des terres, à des altitudes qui vont de 0 à 2 700 m. On la retrouve également au Québec, où elle a été introduite.

Elle se développe dans les prairies rases, les terres en friche, principalement sur les sols acides ou neutres. On la retrouve également sur les berges et dans les alluvions.

Elle fleurit d'avril à septembre. De plus en plus souvent, dans le Sud-Ouest français, la floraison commence dès mars même.

La pensée sauvage est une petite plante herbacée, voire naine. Sa racine est de type rhizome avec de fines radicelles.

La tige (tige acole : qui reste au ras du sol et d'où partent les feuilles et la hampe florale) est glabre, parfois duveteuse et est ramifiée. Elle a une tendance à ramper et atteint des grandeurs de 10 à 30 cm.

La plante n'a pas de rosette de feuilles à la base, à la différence de certaines autres violettes, comme la Viola hirta.

Les feuilles sont donc, a contrario, alternes. Elles sont pétiolées, à limbe ovale, oblong ou lancéolé et à marges plus ou moins crénelées. Les stipules sont souvent assez développées, au moins celles des feuilles supérieures. Ces stipules sont palmatilobées ou bien palmatiséquées.

Les fleurs sont solitaires et latérales, hissées sur de longs pédoncules. Elles apparaissent sur des tiges aériennes à entre-nœuds plus ou moins longs.

Les sépales ne sont jamais plus grands que la corolle. Celle-ci est longue de 10 à 25 mm.

Cette corolle peut être violette, pourpre, bleue, jaune ou blanche. Elle peut le plus souvent être bicolore, jaune et violette. La forme tricolore, jaune, blanche et violette, est la plus recherchée. Elle donne son nom à l’espèce.

Un éperon court de 3 à 6,5 mm est visible mais dépasse rarement les appendices calicinaux. L'ensemble de la fleur fait environ 15 mm de diamètre.

Enfin, remarquons que le stigmate est creusé en entonnoir.

Les fleurs sont hermaphrodites. La plante est autogame ou entomogame (pollinisations par des abeilles, souvent).

Le fruit est une capsule subtrigone, glabre, s’ouvrant par 3 fentes. Ce fruit n'a pas de nom particulier.

La dissémination des graines est également entomophile, le plus souvent myrmécochore (par les fourmis).

 

La pensée sauvage est la plante hôte des chenilles de plusieurs papillons : le Cardinal Argynnis pandora, Argyreus hyperbius hyperbius, le Chiffre Fabriciana niobe, Heliothela wulfeniana, le Petit nacré Issoria lathonia, Speyeria alexandra1.

En tisane, elle calme les nerfs et fait baisser la fièvre. En pommade, elle combat diverses maladies de la peau comme l'acné, l'eczéma et la peau sèche.

La pensée sauvage a une longue histoire d'utilisation en médecine traditionnelle et herboristerie. Les préparations se font à partir de la partie aérienne séchée récoltée au moment de la floraison. La pensée sauvage contient 0,3 % d'acide salicylique et de ses dérivés (méthyl ester et violutoside), des acides phénolcarboxyliques tels l'acide transcafféique, l'acide p-coumarique et l'acide protocatéchique ; 10 % de mucilages (glucose : 35 %, galactose : 33 %, arabinose : 18 % et rhamnose : 8 %) ; 2,4 à 4,5 % de tanins, des flavonoïdes (rutine), des caroténoïdes, des coumarines, de l'umbelliférone, des saponines, de l'acide ascorbique et du tocophérol. Les dérivés salicylés et la rutine présents dans la pensée sauvage ont des propriétés anti-inflammatoires reconnues. Cette activité anti-inflammatoire de la pensée sauvage a été confirmée chez l'animal. De plus, la rutine peut se montrer utile dans le traitement de la fragilité capillaire.

L'indication thérapeutique la plus acceptée de la pensée sauvage est, en dermatologie, le traitement de l'eczéma, de la séborrhée, de l'impétigo, de l'acné et du prurit. La pensée sauvage draine les toxines présentes au niveau cutané et en facilite l'élimination rénale, mais aussi digestive par son action sur les voies biliaires et sur le transit intestinal. En application cutanée, la décoction de pensée sauvage est un traitement d'appoint pour soulager les irritations de l'eczéma (action des dérivés salicylés).

Elle est aussi utilisée dans les inflammations des muqueuses des voies respiratoires accompagnées d'une hypersécrétion (catarrhe) : bronchite aigüe, trachéite, coqueluche, asthme. La pensée sauvage y a des propriétés expectorantes, attribuées à la présence de violine, qui a une activité éméto-cathartique.

Finalement, la pensée sauvage possède des propriétés laxatives et dépuratives, c'est-à-dire qu'elle facilite la digestion et qu'elle améliore la fonction des organes d'élimination, ou émonctoires : foie/vésicule biliaire, rein/vessie, intestins. Son action diurétique lui a donné un rôle dans la prise en charge de certaines cystites et de pathologies rhumatismales.

La pensée sauvage a eu une monographie dans la pharmacopée US (USP), elle est encore employée aux États-Unis sous la forme de crèmes dans le traitement de l'eczéma, et en administration orale pour le traitement de la bronchite aigüe. En médecine traditionnelle, la pensée sauvage est utilisée pour ses vertus dépuratives, diurétiques, cholagogues-cholérétiques et diaphorétiques. Elle est aussi parfois utilisée en cas de cauchemars, d'insomnies ou de troubles du sommeil avec réveils fréquents.

 

Les feuilles et fleurs peuvent être utilisées en décor. Les fleurs peuvent par exemple agrémenter une salade ou égayer un dessert.

La pensée sauvage contient de la violaquercitrine, des salicylates de methyl, des saponines, de la vitamine A et C. On trouve aussi du tanin, des sucres, de l’albumine, des résines.

Les fleurs ont été également utilisées pour préparer les colorants jaunes, verts et bleu-vert. Les feuilles peuvent être utilisées comme indicateur chimique.

 

Longtemps avant que des pensées cultivées aient été développées, la pensée sauvage était associée à la pensée dans le langage des fleurs.

Dans la fameuse tirade d'Ophelia (Hamlet),

« Voilà du romarin, c'est pour le souvenir. Je vous en prie, mon amour, souvenez-vous. Et voici des pensées, c'est pour la pensée »

Shakespeare avait à l'esprit la pensée sauvage et non la pensée cultivée de nos jours dans nos jardins.

La pensée sauvage possède un grand nombre de noms régionaux alternatifs, au moins deux cents ont été repérés.

Comme d’autres fleurs, dont certaines violettes, elle est appelée Herbe de la Trinité. L’amalgame entre Trinité et tricolor renforce la confusion.

Le nom latin d’espèce souligne, bien sûr, le fait que la fleur puisse être de trois couleurs.

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